Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix

Méditation de l’évangile du lundi 22 mai

Jésus nous affirme enfin que son amitié nous apporte la paix que Lui seul donne. Car le monde, les grands raisonnements, les sagesses, les idéologies, le plaisir, aux heures de la détresse (à celle en particulier de la découverte de notre néant devant la mort), rien de tout cela ne peut calmer nos angoisses et notre désespoir.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16, 29-33

En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »

Méditation de l’évangile du lundi 22 mai

L’apôtre Jude pose à Jésus une question très intéressante pour notre vie spirituelle :

« Seigneur, qu’est-il donc advenu pour que Tu doives te manifester à nous et non pas au monde ? »

A travers cette question, on voit poindre la déception de Jude : si Jésus ne se manifeste pas au monde, le beau rêve du royaume terrestre s’écroule ? Comme pour Jude, notre vie spirituelle est bien ambiguë !

Dépassant cette intimité fantastique, allant encore plus loin devant la tristesse de ses amis, à qui Il annonce l’imminence de son départ, Il leur promet l’Esprit-Saint, le Défenseur…

” L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, Lui vous enseignera tout et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.”

Le Père nous aime à ce point qu’Il nous livre à cet amour vivant qui L’unit à son Fils, l’Esprit-Saint. Á ce moment, nos pensées ne sont plus les nôtres, toutes les paroles de l’Évangile, éclairées par Lui, deviennent des paroles vivantes, percutantes, et pour nous et pour ceux que nous aimons.

Jésus nous affirme enfin que son amitié nous apporte la paix que Lui seul donne. Car le monde, les grands raisonnements, les sagesses, les idéologies, le plaisir, aux heures de la détresse (à celle en particulier de la découverte de notre néant devant la mort), rien de tout cela ne peut calmer nos angoisses et notre désespoir.

Mais Lui, parce qu’il va vers le Père, parce qu’il franchit, par obéissance, les portes de la mort et en revient “Ressuscité”, Lui seul nous donne la paix et les vraies réponses.

“Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.

Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que Moi.

Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.

Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur Moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici.”

Père Gabriel