Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

La parabole des dix vierges

Méditation de l’Evangile du vendredi 28 août

Notre âme est en attente de Dieu comme une vierge libre, toute orientée vers son époux. Toute notre ardeur de recherche, dans notre nuit terrestre, dirige la lumière de notre espérance et de notre amour vers Dieu, époux de notre âme. Pour Jésus, l’amour est un don personnel, personne ne peut alimenter cette flamme, elle ne brûle que si nous aimons.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : 
« Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 
Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 
Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 
Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 
Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 
Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

 

 

 

 

 

 

Méditation de l’Evangile du vendredi 28 août

Dans l’introduction des dix vierges, les sages et les folles, Jésus nous invite à prier afin d’être prêts au moment de la mort, à l’heure de Dieu, que nous ignorons.

Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme.

Veillez et priez, voilà ses conseils et son magnifique programme de dignité morale : paraître devant le Fils de l’homme, debout la lampe à la main . Et cette image de la lampe suggère au Seigneur cette extraordinaire parabole des dix vierges, parabole de la liberté, face à la tendresse de Dieu.

En fait, Dieu veut qu’il y ait une intimité très grande entre nous et Lui. Il est l’époux que le cortège des vierges attend.

Jésus nous regarde comme des êtres libres, responsables de notre destin spirituel. L’huile de nos lampes, pour le banquet des noces éternelles, ne vient que de nous et de notre propre initiative.

C’est ce que le Seigneur nous laisse entendre :

Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre”.

Alors, toutes ces vierges s’éveillèrent et arrangèrent leur lampe. Les imprudentes dirent aux prudentes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent”.

Les prudentes répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”

Notre âme est en attente de Dieu comme une vierge libre, toute orientée vers son époux. Toute notre ardeur de recherche, dans notre nuit terrestre, dirige la lumière de notre espérance et de notre amour vers Dieu, époux de notre âme.

Pour Jésus, l’amour est un don personnel, personne ne peut alimenter cette flamme, elle ne brûle que si nous aimons.

Voilà l’époux, allez au devant de Lui. Les vierges folles qui n’ont pas d’amour ne peuvent attendre de secours de leurs compagnes prévoyantes. L’amour n’appartient qu’à celui qui l’a payé du don de lui-même.

Ce n’est pas que les vierges prudentes soient égoïstes, mais l’huile qui brille dans leurs lampes et illumine le chemin qui conduit au Christ, c’est leur amour. C’est leur amour qui ne va qu’à l’époux et ne peut se livrer à un autre.

A nous d’acheter cette huile, nous sommes des êtres debout, libres de notre destin surnaturel.

Père Gabriel