L’Amour de Jésus pour Thérèse

 

Thérèse sait qu’elle est aimée de Dieu, de Jésus. Elle l’a expérimenté et elle a reçu des grâces  ” En cette nuit de Noël 1886, …je sentis la charité entrer dans mon cœur “

Thérèse ne se contente pas de sentir, elle veut comprendre de quel amour elle est aimée. Alors elle cherche. (Le mot chercher revient 122 fois dans les écrits de Thérèse) Toute sa vie Thérèse a cherché.

Et elle comprend ce qu’est l’Amour de Jésus pour elle :

• C’est un Amour personnel, de personne à personne

Céline fait un voyage à Paray le Monial et Thérèse lui écrit : « Moi je ne vois pas le Sacré Cœur comme tout le monde. Je pense que le cœur de mon époux est à moi seule comme le mien est à lui seul et je lui parle alors dans la solitude de ce cœur à cœur… »

• C’est un Amour Infini

Dieu étant infini, ne peut aimer qu’infiniment. Thérèse trouve cette comparaison :

« De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur terre, de même le Seigneur s’occupe de chaque âme aussi particulièrement que si elle n’avait pas de semblable ».

Dieu nous aime jusqu’à donner son fils qui donne sa vie pour nous.Thérèse a beaucoup regardé Jésus sur la croix.

• C’est un Amour absolument gratuit

Thérèse s’interroge : ” Quelle raison peut-Il nous donner à son amour ? “

L’amour de Dieu est indépendant de notre médiocrité ou de nos mérites ;

Et Thérèse peut écrire : « Depuis qu’il m’a été donné de comprendre l’Amour du cœur de Jésus, il a chassé de mon cœur toute crainte »

Thérèse a perçu un autre trait de caractère de l’Amour de Jésus :

• C’est un Amour qui attend, un Amour qui a soif

Thérèse commente l’évangile :

Jésus n’a pas craint de demander un peu d’eau à la samaritaine car il avait soif, mais en disant :

donne-moi à boire, c’était l’Amour de sa créature que le Créateur de l’univers réclamait. Il avait soif d’Amour. Ah, je le sens, plus que jamais Jésus est altéré, Il ne rencontre que des ingrats et des indifférents ».

Thérèse se répète souvent la Parole de Jésus : « J’ai soif »

•  C’est un Amour miséricordieux

Thérèse a cru à la miséricorde de Dieu : C’est son trésor :

Dans le récit de sa vie, elle veut dire, redire et chanter la miséricorde de Dieu.
Elle l’a expérimenté tout au long de sa vie, elle a entrainé ses novices à s’abandonner à l’Amour de Dieu. (Acte d’abandon à l’Amour Miséricordieux)

Bien sûr Thérèse n’a jamais commis de péché grave car dans sa vie de jeune fille puis au carmel, elle a été protégée.

« Je reconnais que sans Jésus, j’aurais pu tomber aussi bas que Marie Madeleine ».

Dieu a eu pour elle, une miséricorde de prévenance qui lui a évité de grosses chutes, en enlevant du chemin les pierres qui aurait pu la faire trébucher.

Le 11 juillet 1897, quelques mois avant sa mort, elle insiste auprès de Mère Agnès :

« On pourrait croire que c’est parce que je n’ai jamais péché que j’ai une si grande confiance dans le Bon Dieu. Dites bien ma mère, si j’avais commis tous les crimes possibles, je garderai toujours la même confiance, car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »

Elle pensait aussi que son espérance hardie dans la miséricorde pouvait sauver de grands pécheurs.

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