Méditation de l’Evangile du jeudi 1er août
La parabole du filet nous rappelle que le Royaume de Dieu n’est pas ici-bas un monde utopique. Il y a le bien et le mal, tout cela est mélangé. Car Dieu n’est pas pressé.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,47-53.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».
Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.
Méditation de l’Evangile du jeudi 1er août
La parabole du filet nous rappelle que le Royaume de Dieu n’est pas ici-bas un monde utopique. Il y a le bien et le mal, tout cela est mélangé. Car Dieu n’est pas pressé.
“Le Règne des Cieux est encore semblable à un grand filet jeté dans la mer et qui ramène les poissons de toute espèce ; lorsqu’il fut rempli, ils le tirèrent sur le rivage et, s’étant assis, ils ramassèrent les bons dans les vases et jetèrent dehors les mauvais. Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants du milieu des justes”
Ici-bas, le Royaume n’est pas figé. Il nous est toujours loisible d’être comptés parmi les bons poissons et d’échapper à la condamnation. Celle-ci n’aura lieu qu’à la fin du monde.
“Alors les anges jetèrent les méchants dans la fournaise du feu”.
Et pourtant Jésus nous met en garde. La liberté est chose merveilleuse, mais encore s’agit-il d’en faire bon usage, si nous ne voulons pas avoir des surprises…
Père Gabriel