Méditation de l’Évangile du samedi 3 septembre
“Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l’homme est Maître même du sabbat.” Quel caractère, quelle liberté d’esprit possédait le Christ-Jésus pour se libérer de la mentalité ambiante ! Quand on sait combien la religion enserrait la vie de l’individu en Israël, tout comme dans l’Islam, on est en admiration devant celui qui ose briser les préjugés religieux de ses contemporains.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 1-5
ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient,
après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors :
« Pourquoi faites-vous
ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David
un jour qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
prit les pains de l’offrande, en mangea
et en donna à ceux qui l’accompagnaient,
alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore :
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Méditation de l’Évangile du samedi 3 septembre
Jésus n’abandonne jamais les siens. Il advient dans un jour de sabbat, pendant qu’Il traverse des récoltes, que ses disciples arrachent des épis et les mangent en les frottant dans leurs mains. Quelques pharisiens disent : “Pourquoi faites-vous ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ? “
Jésus prend la parole et partant de deux exemples historiques, celui de David mangeant les pains de proposition, et celui des prêtres qui travaillent dans le Temple le jour du sabbat, il a vite fait de défendre ses disciples. La loi n’est pas si absolue qu’ils veulent bien le laisser entendre, et elle n’est faite que pour l’homme, et non le contraire.
“Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l’homme est Maître même du sabbat.”
Quel caractère, quelle liberté d’esprit possédait le Christ-Jésus pour se libérer de la mentalité ambiante ! Quand on sait combien la religion enserrait la vie de l’individu en Israël, tout comme dans l’Islam, on est en admiration devant celui qui ose briser les préjugés religieux de ses contemporains.
Il lui a fallu beaucoup d’audace pour parler et agir en contradiction avec les principes religieux de son temps.
Il est rare de voir un homme se libérer seul des préjugés de la société au milieu de laquelle il vit, et surtout, des préjugés religieux. Non seulement Jésus s’en libère, mais il donne la ligne de conduite juste. Oui, “le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l’homme est Maître du sabbat”
Principe si clair et si limpide. Et pourtant… nous sommes attachés à tant de traditions qui n’ont été que des moyens, utiles un moment, mais si peu nécessaires.
C’est l’homme qui est premier pour Jésus et non les traditions et les habitudes religieuses. Il est venu nous libérer de tout formalisme religieux.
L’homme est un être libre, il n’a pas été enfermé dans le tissu de traditions incohérentes. Les vraies traditions sont celles qui favorisent des relations vraies entre lui et Dieu.
La religion n’est pas faite simplement de pratiques, mais d’amour pour Jésus.
Père Gabriel