Méditation de l’Evangile du jeudi 1er février
Jésus, parmi les conseils donnés à ses apôtres, leur demande aussi de s’occuper des malades, de les oindre d’huile. C’est là l’origine du « sacrement des malades ». La maladie ouvre à Dieu, car elle rend l’homme attentif à son destin, destin éternel à travers notre gangue charnelle et mortelle. La maladie ouvre encore à Dieu, à travers nos gestes fraternels.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6, 7-13.
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
Méditation de l’Evangile du jeudi 1er février
« Et lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, Il partit de là pour enseigner et prêcher dans leurs villes »
Jésus enseigne et prêche pour annoncer son message de transformation et de Bonne Nouvelle dans toutes les villes de la Judée et de la Galilée. Il ne craint pas les randonnées et les marches pour atteindre son but. Il va, Il vient, inlassable lorsqu’il s’agit d’annoncer la Bonne Nouvelle. Que de kilomètres !
Jésus envoie de même ses disciples prêcher la pénitence, chasser les démons, s’occuper des malades et les guérir.
« Et s’en étant allés, les apôtres prêchèrent la pénitence. Et ils chassaient beaucoup de démons. Et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient »
Prêcher la pénitence veut dire avant tout changer de mentalité pour vivre selon les béatitudes et entrer ainsi dans le Royaume des Cieux. D’ailleurs le texte de Luc IX, 6 ne fait allusion qu’à l’annonce de la Bonne Nouvelle, car c’est le sens de « faire pénitence » dans le texte grec.« Les disciples partirent et allèrent de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et guérissant partout »
« Et s’en étant allés, les apôtres prêchèrent la pénitence. Et ils chassaient beaucoup de démons. Et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient »
Jésus, parmi les conseils donnés à ses apôtres, leur demande aussi de s’occuper des malades, de les oindre d’huile. C’est là l’origine du « sacrement des malades ».
La maladie ouvre à Dieu, car elle rend l’homme attentif à son destin, destin éternel à travers notre gangue charnelle et mortelle. La maladie ouvre encore à Dieu, à travers nos gestes fraternels.
Désemparés devant la souffrance, les malades retrouvent alors la tendresse de Dieu exprimée et cela sans paroles. Ce que Jésus savait si bien réaliser auprès de tous ceux qu’Il rencontrait. Combien de fois toucha-t-Il des malades, leur parla-t-Il en les prenant à l’écart de la foule; autant d’attitudes qui trahissaient sa tendresse.
Père Gabriel