Méditation de l’évangile du mercredi 16 octobre – Sainte Marguerite Marie Alacoque
La hargne des pharisiens ne connaît plus de borne et ils sont là à entourer Jésus pour lui poser mille questions. Ils rusent, pour le surprendre et le traîner dans la boue.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11, 42-46
En ce temps-là, Jésus disait :
« Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous payez la dîme
sur toutes les plantes du jardin,
comme la menthe et la rue
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.
Ceci, il fallait l’observer,
sans abandonner cela.
Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues,
et les salutations sur les places publiques.
Quel malheur pour vous,
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas
et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit :
« Maître, en parlant ainsi,
c’est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit :
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens
de fardeaux impossibles à porter,
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »
Méditation de l’évangile du mercredi 16 octobre
Devant le génie puissant et souple de Jésus, ses ennemis enragent. Il pénètre si bien leur psychologie nationale !
Il la met à nu pour leur montrer du doigt leurs vieux péchés : esprit littéral, haine du prophète, de l’Envoyé de Dieu.
Leur hargne ne connaît plus de borne et ils sont là à l’entourer pour lui poser mille questions. Ils rusent, pour le surprendre et le traîner dans la boue. Il est si dangereux de s’opposer aux gens en place.
“Et lorsqu’Il fut sorti de là, les scribes et les pharisiens commencèrent à être terriblement mécontents et à le faire parler sur divers sujets, lui tendant des embûches pour surprendre quelque parole de sa bouche”
Père Gabriel