Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle

Méditation de l’évangile du dimanche 25 août

Son amitié souffre, car Il parle de ce mystère de l’amitié, poussé si loin dans ce partage du pain et du vin, de ce mystère d’union et de communion au Pain de Vie descendu du Ciel, et ses paroles scandalisent ! Et pourtant ces paroles ne sont pas les siennes, mais celles de Celui qui l’a envoyé, le Père…

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 60-69

En ce temps-là,
Jésus avait donné un enseignement
dans la synagogue de Capharnaüm.
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :
« Cette parole est rude !
Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même
que ses disciples récriminaient à son sujet.
Il leur dit :
« Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme
monter là où il était auparavant !…
C’est l’esprit qui fait vivre,
la chair n’est capable de rien.
Les paroles que je vous ai dites sont esprit
et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. »
Jésus savait en effet depuis le commencement
quels étaient ceux qui ne croyaient pas,
et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta :
« Voilà pourquoi je vous ai dit
que personne ne peut venir à moi
si cela ne lui est pas donné par le Père. »

À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent
et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze :
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit :
« Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons,
et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

 

Méditation de l’évangile du dimanche 25 août

Après le miracle de la multiplication des pains, Jésus explique longuement aux juifs de la synagogue de Capharnaüm que le vrai Pain de Vie, c’est Lui. Beaucoup des siens n’y comprennent rien.

“L’ayant donc entendu, beaucoup de ses disciples dirent : Cette parole est dure !… Peut-on seulement l’écouter ?”

On sent toute la tristesse du Seigneur dans ces interrogations amicales adressés aux siens, car Il perçoit nettement qu’Il est totalement incompris.

“Jésus, sachant lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise ? Que sera-ce donc si vous voyez le Fils de l’homme montant où Il était d’abord ? C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien”.

Son amitié souffre, car Il parle de ce mystère de l’amitié, poussé si loin dans ce partage du pain et du vin, de ce mystère d’union et de communion au Pain de Vie descendu du Ciel, et ses paroles scandalisent ! Et pourtant ces paroles ne sont pas les siennes, mais celles de Celui qui l’a envoyé, le Père…

“Il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. Car Jésus savait dès le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait”

Mais il faut être si attentif à cet esprit du Père, à cette voix du Père en nous, pour comprendre cette amitié de Dieu ! soupire-t-IL…

“Et Il disait : C’est pour cela que je vous ai dit que personne ne peut venir à Moi, si cela ne lui est donné par le Père”

Combien lui fut douloureux cet abandon de disciples aimés, compagnons des marches à travers toute cette Palestine !

“Dès ce moment, beaucoup de ses disciples cessèrent de Le suivre et n’allaient plus avec Lui…”

Père Gabriel