Méditation de l’Évangile du vendredi 3 novembre
Jésus résistera toujours aux gens en place, que ce soit Hérode Antipas, que ce soient les docteurs de la Loi, les pharisiens ou les sadducéens; Il ne se laissera jamais impressionner
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,1-6.
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient.
Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.
Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.
Méditation de l’Évangile du vendredi 3 novembre
” Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient.”
Il n’a aucun complexe et va, sans souci, manger chez les pharisiens, même les plus hauts placés.
C’est à table qu’Il parle facilement.
” Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? Ils gardèrent le silence.”
Jésus s’intéresse à l’homme, avant tout, et non pas à des principes religieux devenus des abstractions et dont on jongle au mépris de la réalité humaine. Devant l’hydropique, les pharisiens ne pensent, en ce jour du sabbat, qu’à l’observation minutieuse de la Loi, et ses prescriptions deviennent pour eux plus importante que l’homme pour qui elles ont été édictées.
Jésus résistera toujours aux gens en place, que ce soit Hérode Antipas, que ce soient les docteurs de la Loi, les pharisiens ou les sadducéens; Il ne se laissera jamais impressionner. Ici de même, Il prendra lui-même l’initiative de la lutte en posant une question embarrassante à ces gens qui ne veulent jamais se compromettre :
” Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? Ils gardèrent le silence. “
Cela frisait la provocation. Mais Jésus ne se démonte pas pour si peu. Il attaque en faveur de l’homme.
” Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? Et ils furent incapables de trouver une réponse”
Alors comme toujours, Jésus établit un contact physique et personnel avec cet homme et le guérit. IL n’agit pas comme le magicien qui éblouit son auditoire, mais comme le Dieu de toute tendresse.
C’est l’homme pour Lui qui est premier et la religion est toute faite pour conduire, relier l’homme à Dieu et non pas pour sacraliser des rites au mépris de l’homme.
Les mains du Seigneur sont aussi vives que son cœur. J’aime son geste envers l’hydropique pour le rassurer, le guérir et le pousser dehors. Qui pourrait jamais oublier une telle attention
Père Gabriel