Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

L’entrée à Jérusalem

Méditation de l’Évangile du dimanche des Rameaux – 13 avril

Malgré la hargne de ses ennemis, Jésus organise sa rentrée triomphale à Jérusalem et ne se laisse pas impressionner par eux.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 28-40

En ce temps-là,
Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »

Méditation de l’Évangile du dimanche des Rameaux – 13 avril

Malgré la hargne de ses ennemis, Jésus organise sa rentrée triomphale à Jérusalem et ne se laisse pas impressionner par eux. Il témoigne d’une entière liberté d’action. Il envoie donc deux de ses disciples devant Lui, chercher l’ânon et préparer son entrée à Jérusalem. Ils obéissent sans sourciller à ses ordres, pour le moins extravagants :

“Allez au bourg qui est en face. Quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis. Détachez-le et amenez-le. Et si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? Vous direz de la sorte : Le Seigneur en a besoin” (Lc 19, 29-31).

Cette entrée à Jérusalem est extraordinaire pour ses apôtres. On sent toute leur admiration pour Jésus, tout leur bonheur de Le traiter enfin en Roi et en Messie, tel un triomphateur entrant dans sa capitale. Depuis le temps qu’ils attendent ce moment !

“Et, jetant leurs manteaux sur l’ânon, ils firent monter Jésus” (Lc 19, 35).

Ce fut du délire et une explosion de joie de la part de tous ceux qui, depuis trois ans, avaient vu ses miracles, bénéficié de sa bonté :

“Et comme Il approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la troupe des disciples, transportés de joie, se prirent à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus, disant : Béni Celui qui vient, Lui, le Roi au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire dans les hauteurs !” (Lc 19, 37-38).

“Et dans la foule, un grand nombre étendirent leurs manteaux sur le chemin. Et d’autres coupèrent des branches aux arbres. Et ils en jonchaient le chemin. Et les foules qui Le précédaient et celles qui Le suivaient, criaient : Hozana, au Fils de David ! Béni, Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna, au plus haut des Cieux !” (Mt 21, 8-9).

C’est vraiment le grand cri de l’espérance de tout un peuple, juste avant la Passion. Jésus Lui-même laisse cet enthousiasme éclater.

Quant aux pharisiens, ils sont furieux de son succès auprès du peuple :

“Et quelques pharisiens mêlés à la foule Lui dirent : Maître, mets tes disciples à la raison !”.

Jésus leur répond avec une liberté de langage totale : “Je vous le dis : si ceux-ci se taisent, les pierres crieront” (Lc 19, 39-40).