Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

L’entrée à Jérusalem

Méditation de l’Évangile du dimanche 24 mars – Dimanche des Rameaux

Malgré la hargne de ses ennemis, Jésus organise sa rentrée triomphale à Jérusalem et ne se laisse pas impressionner par eux.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12, 12-16

En ce temps-là,
quelques jours avant la Pâque,

la grande foule venue pour la fête
apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.

Les gens prirent des branches de palmiers
et sortirent à sa rencontre.
Ils criaient :
« Hosanna !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le roi d’Israël ! »
Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus,
comme il est écrit :
Ne crains pas, fille de Sion.
Voici ton roi qui vient,
assis sur le petit d’une ânesse. 

Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ;
mais, quand Jésus fut glorifié,
ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui :
c’était bien ce qu’on lui avait fait.

 

Méditation de l’évangile du dimanche 24 mars

Malgré la hargne de ses ennemis, Jésus organise sa rentrée triomphale à Jérusalem et ne se laisse pas impressionner par eux. Il témoigne d’une entière liberté d’action. Il envoie donc deux de ses disciples devant Lui, chercher l’ânon et préparer son entrée à Jérusalem. Ils obéissent sans sourciller à ses ordres, pour le moins extravagants :

“Allez au bourg qui est en face. Quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis. Détachez-le et amenez-le. Et si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? Vous direz de la sorte : Le Seigneur en a besoin” (Lc 19, 29-31).

Cette entrée à Jérusalem est extraordinaire pour ses apôtres. On sent toute leur admiration pour Jésus, tout leur bonheur de Le traiter enfin en Roi et en Messie, tel un triomphateur entrant dans sa capitale. Depuis le temps qu’ils attendent ce moment !

“Et, jetant leurs manteaux sur l’ânon, ils firent monter Jésus” (Lc 19, 35).

Ce fut du délire et une explosion de joie de la part de tous ceux qui, depuis trois ans, avaient vu ses miracles, bénéficié de sa bonté :

“Et comme Il approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la troupe des disciples, transportés de joie, se prirent à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus, disant : Béni Celui qui vient, Lui, le Roi au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire dans les hauteurs !” (Lc 19, 37-38).

“Et dans la foule, un grand nombre étendirent leurs manteaux sur le chemin. Et d’autres coupèrent des branches aux arbres. Et ils en jonchaient le chemin. Et les foules qui Le précédaient et celles qui Le suivaient, criaient : Hozana, au Fils de David ! Béni, Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna, au plus haut des Cieux !” (Mt 21, 8-9).

C’est vraiment le grand cri de l’espérance de tout un peuple, juste avant la Passion. Jésus Lui-même laisse cet enthousiasme éclater.

Quant aux pharisiens, ils sont furieux de son succès auprès du peuple :

“Et quelques pharisiens mêlés à la foule Lui dirent : Maître, mets tes disciples à la raison !”.

Jésus leur répond avec une liberté de langage totale : “Je vous le dis : si ceux-ci se taisent, les pierres crieront” (Lc 19, 39-40).