Méditation de l’Évangile du samedi 12 août
Dans le dialogue qui s’engage entre Lui et le père du petit épileptique, Jésus, avant tout, redonne espoir à cet homme désemparé par la maladie de son fils, en l’engageant sur le chemin de la foi.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,14-20
un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux,
il dit :
« Seigneur, prends pitié de mon fils.
Il est épileptique
et il souffre beaucoup.
Souvent il tombe dans le feu
et, souvent aussi, dans l’eau.
Je l’ai amené à tes disciples,
mais ils n’ont pas pu le guérir. »
Prenant la parole, Jésus dit :
« Génération incroyante et dévoyée,
combien de temps devrai-je rester avec vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi. »
Jésus menaça le démon,
et il sortit de lui.
À l’heure même, l’enfant fut guéri.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus
et lui dirent en particulier :
« Pour quelle raison est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
Jésus leur répond :
« En raison de votre peu de foi.
Amen, je vous le dis :
si vous avez de la foi
gros comme une graine de moutarde,
vous direz à cette montagne :
“Transporte-toi d’ici jusque là-bas”,
et elle se transportera ;
rien ne vous sera impossible. »
Très riches heures du Duc de Berry
Méditation de l’Évangile du samedi 12 août
Dans le dialogue qui s’engage entre Lui et le père du petit épileptique, Jésus, avant tout, redonne espoir à cet homme désemparé par la maladie de son fils, en l’engageant sur le chemin difficile de la foi. Jésus interroge donc le père.
“Combien de temps y a-t-il que cela a commencé de lui arriver ? Et le père de l’enfant dit : depuis sa petite enfance ! Et souvent il l’a jeté soit dans le feu, soit dans l’eau pour le faire périr”
Au père désemparé qui lui demande alors de l’aider, devant la si grave maladie de son fils :
“Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous” . Jésus enseigne le chemin de la vraie liberté spirituelle. Car tout est possible à celui qui fait le choix de croire en Jésus.
“Jésus lui dit : si tu peux !… Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant disait en criant : je crois ! Viens en aide à mon incrédulité !”
La foi, comme le fait remarquer le père, est tout autant suscitée par Dieu que par nous, alors que Jésus, de son côté, fait remarquer à cet homme qu’elle dépend aussi de notre choix et de notre liberté. Il y a là un échange de balles remarquable entre eux.
L’homme n’est pas un robot, peut-être mieux, mais si, dans le domaine spirituel de la foi, l’impulsion de Dieu reste première, elle ne nous manque d’ailleurs jamais; à nous d’y répondre.
Père Gabriel