Méditation de l’évangile du lundi 8 janvier
Jésus s’abaissera donc devant un homme, le Baptiste, dans le même geste que les soldats pillards et publicains exacteurs, afin que se réalise en nous, à son exemple, toute justice. Jean-Baptiste résiste au début devant la demande de Jésus.« C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! ” La réponse de Jésus est nette et impérative : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice.”
Évangile de Jésus-Christ selon saint MC 1, 7-11
En ce temps-là,
Jean le Baptiste proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
En ces jours-là,
Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée,
et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Et aussitôt, en remontant de l’eau,
il vit les cieux se déchirer
et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Il y eut une voix venant des cieux :
« Tu es mon Fils bien-aimé ;
en toi, je trouve ma joie. »
Méditation de l’évangile du lundi 8 janvier
Jésus vient pour effacer le péché, afin que le Père nous confonde dans un même amour avec son fils Bien-Aimé.
“Alors apparaît Jésus venant de Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par Lui.”
C’est une volonté bien arrêtée, chez Lui : Il recevra le baptême de Jean le Baptiste, le baptême des pécheurs. Il vient exprès de la lointaine Galilée, car Lui, le Fils de Dieu, nous est donné par le Père pour ce rachat.
“Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.”
Au baptême de Jésus, Dieu fait irruption dans nos vies. L’abîme qui sépare l’homme pécheur de son créateur est brusquement comblé. Jésus, le Fils Bien-Aimé, devient aux yeux du Père comme l’un d’entre nous, un de ces publicains ou un de ces soldats, baptisé par le Baptiste dans le Jourdain. Le Fils de l’homme inaugure le Salut avec la complaisance du Père. Dieu nous a aimés jusque là, jusqu’à nous envoyer son Fils Bien-Aimé.
Jésus s’abaissera donc devant un homme, le Baptiste, dans le même geste que les soldats pillards et publicains exacteurs, afin que se réalise en nous, à son exemple, toute justice. Car, à son exemple, nous aurons à nous laver de nos péchés, à changer de mentalité, nous aussi.
Jean-Baptiste résiste au début devant la demande de Jésus.« C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! ” La réponse de Jésus est nette et impérative : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice.”
Jésus veut être considéré comme l’un de nous, l’un de notre race, pour parfaire toute justice à notre avantage. Le Père reconnaît son geste, l’approuve, et l’Espérance du Salut commence à se réaliser pour les hommes.
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
Père Gabriel