Méditation de l’évangile du vendredi 10 mai
Souffrir en union avec Jésus, c’est créer, enfanter, c’est aller avec Lui vers la joie de la Résurrection en acceptant le mystère de la souffrance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16, 20-23a.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »
Méditation de l’évangile du vendredi 10 mai
La souffrance n’est pas l’œuvre de Dieu, elle est l’œuvre du péché mais le Christ-Jésus s’est emparé d’elle pour la transfigurer. Elle devient pour lui signe d’amour et moyen de rédemption si, dans la foi, nous acceptions notre condition d’homme.
Dans le discours après la Cène, Jésus dit à ses apôtres : « Votre tristesse se changera en joie »
« La femme, au moment d’enfanter, éprouve de la tristesse parce que son heure est venue; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de l’oppression, dans la joie de ce qu’un homme est venu au monde ».
Cette comparaison nous montre bien que la souffrance n’est qu’un temps de notre renaissance car, désormais, souffrir en union avec Jésus, c’est créer, enfanter, c’est aller avec Lui vers la joie de la Résurrection en acceptant le mystère de la souffrance.
Car personne n’échappe à ce « tunnel » de Thérèse de Lisieux, et un jour il nous faut, comme elle, croire à la tendresse du Père, sans voir la Lumière.
Père Gabriel