Méditation de l’évangile du vendredi 22 novembre
« Et Jésus enseignait chaque jour dans le Temple. Or les grands prêtres et les scribes cherchaient à Le faire périr, ainsi que les premiers du peuple. Et ils ne savaient comment faire ; car tout le peuple était suspendu à sa personne en L’écoutant. » Les princes des prêtres et les chefs du peuple sentent l’admiration portée à Jésus si forte qu’ils s’interdisent d’agir en public contre Lui. Car les gens sont tout ouïe, tout oreille devant Lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,45-48.
En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait :
« Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
Méditation de l’évangile du vendredi 22 novembre
Jésus enseigne au risque d’y perdre la vie. Tout le pouvoir, grands prêtres, scribes et premiers du peuple, enragent de le voir ainsi enseigner. On est au Lundi saint.
« Et Jésus enseignait chaque jour dans le Temple. Or les grands prêtres et les scribes cherchaient à Le faire périr, ainsi que les premiers du peuple. Et ils ne savaient comment faire ; car tout le peuple était suspendu à sa personne en L’écoutant. »
Les princes des prêtres et les chefs du peuple sentent l’admiration portée à Jésus si forte qu’ils s’interdisent d’agir en public contre Lui. Car les gens sont tout ouïe, tout oreille devant Lui.
Le texte de Marc souligne lui aussi l’affolement des Grands :
« Jésus et ses apôtres viennent à Jérusalem. Et cela parvint aux oreilles des grands prêtres et des scribes. Et ils cherchaient comment ils Le feraient périr. Car ils avaient peur de Lui, parce que toute la foule était ravie de son enseignement. »
Pris de panique devant une influence qui risque, pensent-ils, de nuire à leur propre pouvoir, les grands prêtres et les scribes choisissent de supprimer Jésus.
Notre liberté peut choisir le bien ou le mal ; même pour protéger son Fils, Dieu ne l’entravera pas.
C’est l’amour du pouvoir, la fièvre pernicieuse du pouvoir, qui conduira au crime les ennemis de Jésus. Cette fièvre du pouvoir se retrouve en nous tous, à tous les échelons de la société, et elle pervertit beaucoup de nos actions. Elles seraient menées, soi-disant, pour le bien public !…
Père Gabriel