Méditation de l’Évangile du lundi 3 janvier
Ce qui est certain, c’est que Jésus a aimé les malades et en a été aimé. Il ne se prive ni de les soigner ni de les soulager. Toute misère le trouve sensible et prêt à agir. « Et il guérissait toute langueur dans le peuple » (Mt 4, 23).
Évangile de Jésus Christ selon Saint Mathieu 4, 12-17.23-25
En ce temps-là,
quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste,
il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth
et vint habiter à Capharnaüm,
ville située au bord de la mer de Galilée,
dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali,
route de la mer et pays au-delà du Jourdain,
Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres
a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort,
une lumière s’est levée.
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer :
« Convertissez-vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jésus parcourait toute la Galilée ;
il enseignait dans leurs synagogues,
proclamait l’Évangile du Royaume,
guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie.
On lui amena tous ceux qui souffraient,
atteints de maladies et de tourments de toutes sortes :
possédés, épileptiques, paralysés.
Et il les guérit.
De grandes foules le suivirent,
venues de la Galilée, de la Décapole,
de Jérusalem, de la Judée,
et de l’autre côté du Jourdain.
Méditation de l’Evangile du 3 Janvier
Quittant Capharnaüm pour annoncer la bonne nouvelle du royaume, Jésus, dans ses courses apostoliques se heurte sans cesse à la maladie et aux malades.
Ce qui est certain, c’est que Jésus a aimé les malades et en a été aimé. Il ne se prive ni de les soigner ni de les soulager. Toute misère le trouve sensible et prêt à agir. « Et il guérissait toute langueur dans le peuple » (Mt 4, 23). On le sait si bien que cette renommée de bonté déborde loin des frontières de la Galilée et de la Judée, au-delà du Jourdain et par toute la Syrie
Aussi lui présente-t-on, dans un offertoire de douleur, toutes les misères humaines à soulager. Et c’est la longue liste des détresses humaines.
« On lui amena tous ceux qui étaient mal en point, atteints de différentes maladies ou de douleurs et démoniaques et lunatiques et paralytiques. Et il les guérit (Mt 17,24) »
Étoile de douleur qui converge vers l’homme Dieu, l’Envoyé du Père, venu détruire toute tristesse et toute maladie pour faire rayonner, au loin, la joie et l’amour d’un Dieu fait homme : « Et il les guérit » (Mt 4, 24).
Tout le peuple d’ailleurs va vers Lui, s’attache à Lui et se trouve désemparé lorsqu’il poursuit sa Mission auprès d’autres bourgs et villages.
« Or, le jour venu, Il sortit et s’en alla dans un lieu solitaire. Et les foules le cherchaient et vinrent jusqu’à Lui. Et ils le retenaient afin qu’il ne s’éloignât pas d’eux » (Lc 4, 42).
Deux aspects de sa mission leur redonnent espoir : l’annonce du Règne de Dieu et la guérison des malades.
L’annonce du règne donne sens et poids à toute la réalité humaine, et la retire du néant où elle s’engloutit avec le temps.
La guérison des malades, c’est déjà la tendresse de Dieu qui, à travers les mains du Seigneur, explique à notre cœur tout le sens du mystère de la fragilité de la créature que nous sommes, prise en compte par son amour.
Il ne nous a pas créés pour la mort mais pour la Vie Eternelle.
« Et il circulait dans toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, et prêchant l’Evangile du Règne et guérissant toute maladie et toute langueur dans le peuple » (Mat 4, 23)