Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

La pêche miraculeuse

Méditation de l’Évangile du jeudi 7 septembre

Jésus veut amener les hommes à tout quitter pour le Royaume et se sert de leur propre métier pour les convaincre. Là où les raisonnements n’auraient rien produit, la pêche miraculeuse bouleverse Pierre et ses compagnons. Les signes de Dieu ont un retentissement spirituel bien au-delà de leur texture naturelle. Cela nous arrive sans cesse à nous-mêmes, à travers les évènements de chaque jour.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,1-11.

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »
En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

Méditation de l”évangile du jeudi 7 septembre

La pêche miraculeuse révèle aux apôtres la puissance du Seigneur. Leur vieille expérience de la mer ne les a pas trompés, ce n’était pas une nuit à prendre du poisson. Ils ont pêché toute la nuit sans rien prendre et ils le savent bien : la lune, le vent, la température n’y sont pas. Inutile d’insister. Et pourtant, ils font confiance au Maître, à sa parole.

“Et Simon répondant, dit : “Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ! Mais sur ta parole, je lâcherai les filets” On sent une petite note d’agacement envers le Rabbi.

D’où le renversement de la situation et le cri de Pierre devant cette pêche inexplicable.

“L’ayant donc fait, ils capturèrent une grande quantité de poissons et leurs filets se rompirent. Et ils firent signe à leurs associés dans l’autre barque, de venir à leur aide. Et ils vinrent. Et l’on remplit les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient…Ce que voyant, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, disant : Eloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur, Seigneur ! Car la stupeur l’avait envahi, lui et eux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite, et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon”

Mais le but de l’œuvre n’est pas la pêche en elle-même. Jésus veut amener les hommes à tout quitter pour le Royaume et se sert de leur propre métier pour les convaincre. Là où les raisonnements n’auraient rien produit, la pêche miraculeuse bouleverse Pierre et ses compagnons.

Les signes de Dieu ont un retentissement spirituel bien au-delà de leur texture naturelle. Cela nous arrive sans cesse à nous-mêmes, à travers les évènements de chaque jour.

“Et Jésus dit à Simon : Ne crains point : désormais tu prendras des hommes”

Jésus semble s’excuser d’employer sa puissance car Il est le Dieu de la liberté et de la paix. Car la pêche miraculeuse est faite pour bien montrer à ces hommes que c’est Dieu qui agit dans leur conversion, mais elle n’est pas destinée à les effrayer.

“Et ayant ramené la barque à terre, quittant tout, ils le suivirent”.

Père Gabriel