Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

Jésus l’envoyé de Dieu à Nazareth

Méditation de l’Évangile du dimanche 26 janvier

L’Esprit du Seigneur m’a envoyé …Car Jésus est bien : ” L’Envoyé de Dieu”, venu nous apporter la Bonne Nouvelle : Dieu est un Père. Changez vos mentalités. Changez vos idées. Changez vos cœurs. Entrez dans le Royaume. Vivez, mais de la vraie vie ; de la vie Éternelle. Voilà son message.

 Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1, 1-4 ; 4, 14-21

Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.

En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »

Méditation de l’Évangile du dimanche 26 janvier

Je viens méditer avec vous le début de l’Évangile de Luc où Jésus lit dans la synagogue de Nazareth le passage d’Isaïe : ‘L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.’

Il m’a envoyé …Car il est bien : ” L’Envoyé de Dieu”, venu nous apporter la Bonne Nouvelle : Dieu est un Père. Changez vos mentalités. Changez vos idées. Changez vos cœurs. Entrez dans le Royaume. Vivez, mais de la vraie vie ; de la vie Éternelle. Voilà son message.

Il est envoyé aux pauvres que nous sommes. Car nous nous croyons très riches ! Nous ne sommes pas de ces pays crottés dits sous- développés, mais nous sommes de la cohorte des nantis, des pays industrialisés, des riches empêtrés dans nos commodités. Insensés, cette nuit-même on va te redemander ton âme, et ce que tu as préparé qui l’aura ? Heureux les pauvres qui, grâce à Lui, ont totalement changé de tournure d’esprit en face de la richesse !

Il est envoyé aux prisonniers que nous sommes. Oui, aveuglés par nos systèmes de pensée, libéralisme, capitalisme, socialisme, athéisme (tous systèmes si souvent gauchis par notre cupidité et notre mépris des autres, orgueil tout , nous simplement), nous fabriquons des sociétés invivables, qu’elles soient de droite ou de gauche. Il suffirait d’aimer et le reconnaître, Lui, quand Il a faim, quand Il a soif, quand Il est sans gite, quand Il est nu, quand Il est malade, quand Il est prisonnier…et tout serait changé.

Il est envoyé aux opprimés que notre soif de richesse, que notre désir de pouvoir et de commandement fabriquent par millions, même dans un pays comme le nôtre car tout est relatif. Alors qu’Il nous crient que la richesse de la terre est voué aux vers et à la rouille et que la puissance des grands est toute tournée vers leur propre service. Je suis parmi vous comme celui qui sert …souligne-t-il aux siens si inquiets de tenir les premières places.

Père Gabriel