Méditation de l’Évangile du mardi 29 octobre
D’ailleurs, qu’y-a-t’il de plus vivant que du levain qui travaille et digère la pâte ? La Parole de Dieu, contenue dans l’Évangile, nous interpelle, nous remue comme un levain.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,18-21.
En ce temps-là,
Jésus disait :
« À quoi le règne de Dieu est-il comparable,
à quoi vais-je le comparer ?
Il est comparable à une graine de moutarde
qu’un homme a prise et jetée dans son jardin.
Elle a poussé, elle est devenue un arbre,
et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »
Il dit encore :
« À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ?
Il est comparable au levain
qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine,
jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Méditation de l’Évangile du mardi 31 octobre
Jésus leur dit une autre parabole : « Le Règne des Cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et caché dans trois mesure de farine, jusqu’à ce que tout ait fermenté »
Le Royaume-Eglise, un jour, s’étendra à toute l’humanité, « jusqu’à ce que tout ait fermenté ». Mais la parabole nous rappelle aussi que dans l’aspect Royaume-Vie intérieure, ce sont toutes nos manières de penser, toutes nos attitudes, en un mot notre mentalité qui sera transformée par le levain de la Parole. Nous oublions trop cette puissance de la Parole contenue dans l’Evangile, elle travaille la pâte humaine et la divinise.
D’ailleurs, qu’y-a-t’il de plus vivant que du levain qui travaille et digère la pâte ? La Parole de Dieu, contenue dans l’Evangile, nous interpelle, nous remue comme un levain.
Pour Jésus, notre liberté orientée vers le Royaume est une force tranquille, mais en même temps déchaînée comme le levain. Rien ne l’arrêtera. Et là aussi, Jésus note bien que c’est la femme qui a pris et caché le levain des trois mesures de froment. C’est son acte libre qui permet au levain de la Parole de Dieu de transformer son cœur et ses actions.
Et Jésus dit encore :« A quoi comparerai-je le Règne de Dieu ? Il est semblable à du levain qu’une femme a pris et caché dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout ait fermenté »
Père Gabriel