Méditation de l’évangile du dimanche 15 mai
C’est donc de cet immense amour dont le Père l’aime, au sein de la Trinité, qu’Il nous invite à nous aimer de ce même amour brûlant et personnel. Jusqu’où Jésus ne nous pousse-t-Il pas ? ne nous jette-t-il pas ? Ce n’est pas une religion banale qu’Il est venu nous apporter. Jésus nous attend là. Etre pour Lui un disciple, ce n’est pas seulement se parer du titre de chrétien, c’est facile, mais la réalité est plus exigeante.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,31-33a.34-35.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Méditation de l’évangile du dimanche 15 mai
Pour consoler les siens de son départ qui va laisser un vide dans tous les coeurs, Jésus leur donne un commandement nouveau :
“Je vous donne un commandement nouveau : c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme Je vous ai aimés, vous aussi que vous vous aimiez les uns les autres. C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes pour Moi des disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres” .
Ce commandement comblera le vide causé par son absence et permettra aux siens de retrouver le Christ partout. Car ils le chercheront, cela est certain. Mais tant qu’ils vivent sur terre, ils ne sauraient parvenir là où Il demeure. Cependant, c’est l’amour même du Christ qui les unira et Le rendra présent parmi eux en tout homme.
Jusqu’où n’a-t-Il pas porté l’amour ? Non seulement Il veut que nous nous aimions les uns les autres, c’est là son commandement à Lui, mais surtout Il veut que nous nous aimions comme Lui nous a aimés. Il est bon de rappeler ici ses propres paroles et la force de son amour :
“Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime” et “Il les aima jusqu’à la fin”. Et au chapitre 15 de Jean, au verset 9, Il ira jusqu’à dire : “Comme mon Père m’a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés”.
C’est donc de cet immense amour dont le Père l’aime, au sein de la Trinité, qu’Il nous invite à nous aimer de ce même amour brûlant et personnel. Jusqu’où Jésus ne nous pousse-t-Il pas ? ne nous jette-t-il pas ? Ce n’est pas une religion banale qu’Il est venu nous apporter.
Jésus nous attend là. Etre pour Lui un disciple, ce n’est pas seulement se parer du titre de chrétien, c’est facile, mais la réalité est plus exigeante. On rejoint là ses paroles dans Matthieu au chapitre 25 :
“Alors, les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim et t’avons-nous donné à manger, ou avoir soif et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu sans gîte et t’avons-nous recueilli, ou sans vêtements et t’avons-nous vêtu ? Et le Roi leur répondra : En vérité, Je vous le dis : ce que vous avez fait à un de ces miens frères, à l’un des plus petits… c’est toujours à Moi que vous l’avez fait”
Le grand commandement de l’amour, c’est de reconnaître Dieu en nos frères. Nous en sommes si loin….
Père Gabriel