Méditation de l’évangile du mercredi 19 juillet
La Vierge Marie a tressailli de joie, en Dieu son Sauveur, ce Dieu qui se penche vers sa petite servante… rien qu’une pauvre petite servante ! Mais Il a su pourtant réaliser en elle, ce Dieu, de si grandes choses !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11, 25-27
En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Méditation de l’évangile du mercredi 19 juillet
La Vierge Marie a tressailli de joie, en Dieu son Sauveur, ce Dieu qui se penche vers sa petite servante… rien qu’une pauvre petite servante ! Mais Il a su pourtant réaliser en elle, ce Dieu, de si grandes choses ! Et Il a méprisé les grands, les orgueilleux, mais élevé les humbles, rassasié de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. Oui, Marie crie sa joie devant ce Dieu merveilleux pour les pauvres, les blessés de la vie.
Et voici que Jésus, à son tour, tressaille de joie dans l’Esprit-Saint et laisse éclater au grand jour cette même joie, comme sa Mère, avec le même enthousiasme : “Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, pour avoir caché ces choses-là aux sages et aux habiles, et les avoir révélées aux petits. Oui, Père, aux petits, car tel a été ton bon plaisir !”
Ce qui réjouit le cœur de Jésus, le fait vibrer, c’est que les humbles, les pauvres, les petits sont pris en affection par le Père et conduits vers les splendeurs du Royaume. Et c’est Lui, Jésus, et Lui seul, Fils de Dieu et fils de Marie, qui fait connaître le Père à qui il lui plaît : aux humbles ; “Tout m’a été transmis par mon Père. Comme personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et Celui à qui le Fils voudrait le révéler”
C’est près de Lui et près du Père que nous trouverons, à l’intérieur, l’explication de notre destinée, toujours si dramatique, devant la souffrance et la mort.
Père Gabriel