Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

les malades guéris

Méditation de l’évangile du jeudi 18 janvier

S’Il agit avec prudence devant les menaces des puissants du jour, Jésus n’en continue ps moins avec audace à secourir et guérir les plus malheureux, les malades en particulier et les possédés.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3, 7-12

En ce temps-là,
Jésus se retira avec ses disciples près de la mer,
et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie,
et de la région de Tyr et de Sidon
vinrent aussi à lui une multitude de gens
qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition
pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons,
si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal
se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient,
ils se jetaient à ses pieds et criaient :
« Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

Méditation de l’évangile du jeudi 18 janvier

Après la guérison de l’homme à la main desséchée, Jésus quitte le pays pour éviter la haine des pharisiens, mais, s’Il s’en va, on le poursuit, tant sa bonté envers les malades attire et bouleverse les cœurs.

“Sortant de la synagogue, les pharisiens tinrent conseil entre eux pour parvenir à trouver la manière de le perdre. Jésus l’apprenant, se retira et beaucoup le suivirent, et Il en guérit beaucoup” (Mt 12, 14-15).

S’Il agit avec prudence devant les menaces des puissants du jour, Il n’en continue ps moins avec audace à secourir et guérir les plus malheureux, les malades en particulier et les possédés.

Il suscite une immense espérance et le peuple veut l’écouter parler. C’est de toute la Palestine que l’on vient entendre la parole du nouveau Prophète, et on se précipite sur Lui pour être guéri.

“Et étant descendu avec eux, Il se tint en un lieu sûr, ainsi qu’une grande foule de ses disciples et une grande quantité de gens de toute la Judée et de Jérusalem, du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus pour l’entendre et pour être guéris ; et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une vertu sortait de Lui et les guérissait tous” (Lc 6, 17-19).

Dans l’Evangile de Marc, l’engouement de la foule est encore plus marqué. “Il en guérit beaucoup, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur Lui pour le toucher” (Mc 3, 1O).

“Et sa renommée se répondit dans toute la Syrie. Et on lui amena tous ceux qui étaient mal en point, atteints de différentes maladies ou de douleurs et démoniaques et lunatiques et paralytiques. Et Il les guérit” (Mt 4, 24).

C’est vraiment vers la misère qu’Il se penche, vers ceux que broient la maladie et la douleur. On se jette sur Lui pour être soulagé.

Il est bon, en passant, de souligner sa maîtrise sur le démon.

“Et ceux qui étaient tourmentés par des esprits immondes, Il les guérissait, Il les libérait” (Lc 6, 18).

Nous oublions trop ce pouvoir de Jésus sur le démon. D’un autre côté, Jésus n’admet pas la réclame faite par ce charlatan de démon, père du mensonge, et qui gauchit tout ce qu’il touche. “Et ceux qui étaient possédés par des esprits immondes, lorsqu’ils le voyaient, criaient en disant : Tu es le Fils de Dieu. Et Il leur enjoignait vigoureusement de ne pas révéler qui Il était”. (Mt 3, 12-12).

Jésus n’a que faire du témoignage du malin.

Les contemporains de Jésus sont étonnés de cette force qui émane de Lui, et qui reste inexplicable pour eux.

“Et toute la foule cherchait à Le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous” (Lc 6, 19).

Mais il évite soigneusement toute réclame. Car Jésus est un être libre qui ne ressent nul besoin de propagande extérieure. Sa vérité intérieure lui suffit.

“Et Il leur enjoignit de ne pas le mettre en évidence” (Mt 12, 16

Père Gabriel