Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

L’identité de Jésus

Méditation de l’évangile du lundi 4 avril

Ils sont donc deux, Lui et le Père, à rendre témoignage, et c’est bien dans la ligne droite de la Loi de Moïse : “Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. “

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,12-20

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Méditation de l’évangile du lundi 4 avril

Jésus se définit lui-même : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »

Peut-on être plus audacieux ? Ses ennemis ne se gênent pas pour souligner la foi orgueilleuse d’un tel propos : Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage » Jésus leur répondit : ” Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.”

Personnalité étrange qui, de fait, échappe totalement à ses contemporains; d’ailleurs son témoignage s’appuie sur le Père qui l’a envoyé, et sur les œuvres que le Père lui fait réaliser.

“Je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.”

Ils sont donc deux, Lui et le Père, à rendre témoignage, et c’est bien dans la ligne droite de la Loi de Moïse : “Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. “

Jésus ira encore plus loin dans la révélation de sa personnalité lorsqu’il répondra à leur dernière question : “Où est mon Père ?” leur laissant entrevoir l’union extraordinaire entre Lui et le Père : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Pouvait-il aller plus loin dans l’affirmation de se filiation divine et de son union avec le Père ?

Il a une liberté de langage tout à fait extraordinaire, découvrant à ses interlocuteurs une personnalité dont ils n’arrivent pas à percer le mystère. Si bien qu’ils ne le comprennent pas. Il leur échappe.

“Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.”

Père Gabriel