Méditation de l’évangile du samedi 8 mai
Jésus d’ailleurs, garde son réalisme et son optimisme. Il y aura toujours des hommes qui écouteront sa parole, aujourd’hui comme de son temps. Mais en fait, ces persécutions, ces oppositions s’adressent d’abord à Lui, Jésus, l’Envoyé du Père.« Mais ils feront tout cela contre vous, à cause de mon Nom, car Ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,18-21
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »
Méditation de l’évangile du samedi 8 mai
Jésus met ses amis devant la réalité : le monde ne comprend rien à sa mission. Ses œuvres elles-mêmes, ses miracles ne servent à rien sinon à attirer la haine et contre Lui et contre le Père qui l’a envoyé.
« Si Je n’avais pas fait parmi eux les œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant même après avoir vu, ils ont haï et Moi et mon Père »
Cette influence spirituelle qui émane de Lui est intolérable pour les gens en place. Et cela dure et explique la haine qui, à chaque siècle, atteint les chrétientés.
« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien; mais comme vous n’êtes pas du monde, et que Je vous ai fait sortir du monde par mon choix, c’est pour cela que le monde vous hait. »
Cette analyse de la situation par Jésus est tellement extraordinaire ! C’est exactement ce que les gouvernements et les partis reprochent aux chrétiens : leur influence spirituelle qui concurrence celle de l’État. Et Jésus d’ajouter :
« Souvenez-vous de la Parole que Je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. »
Jésus d’ailleurs, garde son réalisme et son optimisme. Il y aura toujours des hommes qui écouteront sa parole, aujourd’hui comme de son temps. Mais en fait, ces persécutions, ces oppositions s’adressent d’abord à Lui, Jésus, l’Envoyé du Père.
« Mais ils feront tout cela contre vous, à cause de mon Nom, car Ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé ».
L’influence des idées du Seigneur gêne les gens en place, ou les groupes qui veulent conquérir le pouvoir, ou les États installés dans leur puissance.
Jésus a averti ses disciples des dangers de la foi, en face de ces catégories qu’Il appelle « le monde ». Oui, la foi en Jésus est dangereuse dans un « monde » qui veut, pour lui seul, l’autorité et l’influence sur les esprits et même les cœurs.
Dieu nous a choisis, Dieu nous a aimés d’un amour le premier. C’est un amour dangereux car, comme tout amour, il entraîne l’envie chez ceux qui l’ont refusé et qui en prennent ombrage.
Père Gabriel