Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

La confession de saint Pierre

Méditation de l’Évangile du vendredi 27 septembre

Jésus, donne à ses amis le fantastique pouvoir de libérer les hommes du péché et de leur donner sa paix. Les apôtres et leurs successeurs lient et délient les hommes de leurs fardeaux pour leur faire dépasser les misères de la condition humaine et les introduire dans la vraie vie.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9, 18-22

En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart.
Comme ses disciples étaient là,
il les interrogea :
« Au dire des foules, qui suis-je ? »
Ils répondirent :
« Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ;
et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« Le Christ, le Messie de Dieu. »
Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à personne,
et déclara :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

 Méditation de l’Évangile du vendredi 27 septembre

Après avoir demandé aux siens ce que la foule pense de Lui. “Il leur dit : mais vous, qui dîtes-vous que Je suis ? “ Après trois ans d’amitié et de vie commune, que disent-ils de Lui ?

Et cette question, un jour, c’est à chacun d’entre nous qu’Il la pose : “Mais vous, qui dîtes-vous que Je suis ?”

Notre intimité des Écritures nous permet-elle à notre tour de répondre : “Tu es le Christ, le Fils de Dieu Vivant” ?

N’oublions pas la remarque de Jésus à Pierre. Cette découverte ne relève pas uniquement de notre approche personnelle du Christ ni d’une étude purement critique des textes, mais du Père qui nous le révèle.

“Prenant la parole, Jésus dit à Pierre : tu es bienheureux, Simon Bariona, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux” .

Au cri ému de Pierre : “Tu es le Christ, le Fils de Dieu Vivant !”, répond le cri encore plus ému de Jésus établissant son Eglise, sur cette amitié :

“Et moi Je te le dis que tu es “Pierre” et que sur cette pierre Je bâtirai mon Eglise, que les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle ! “

L’oeuvre du Salut va reposer entièrement sur les Douze. Il leur donne d’ailleurs l’étonnant pouvoir d’ouvrir nos esprits et nos coeurs au Royaume : “Je te donnerai les clefs du Royaume “

Le monde moderne qui rejette ce pouvoir donné à des hommes, s’invente d’autres pouvoirs tyranniques pour se libérer de ses angoisses. Les “psy” y fleurissent, tout comme les “dames soleil”. Il ne s’agit pas ici de nier l’intérêt et l’utilité des sciences humaines, mais d’en connaître les limites et, à travers elles, de ne pas nous donner des maîtres tyranniques, aux dogmes intangibles.

Autres tyrans du monde actuel, les idéologies politiques qui, elles aussi et bien plus, annexent tout pouvoir pour faire des hommes des esclaves. L’État moderne est plus dévorant que les Moloch, et cela qu’il soit de droite ou de gauche.

Mais Lui, Jésus, donne à ses amis le fantastique pouvoir de libérer les hommes du péché et de leur donner sa paix. Les apôtres et leurs successeurs lient et délient les hommes de leurs fardeaux pour leur faire dépasser les misères de la condition humaine et les introduire dans la vraie vie.

Le rôle du prêtre, directeur de conscience, vient de cette promesse : “Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux; et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux”

Père Gabriel