Méditation de l’évangile du mardi 12 décembre
Dans trois paraboles, Jésus nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C’est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l’on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d’attendre ou de battre la campagne…“Ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu’un seul de ces petits périsse”
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Mathieu 18, 12-14
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les 99 autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Méditation de l’évangile du mardi 12 décembre
Cependant, tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de Lui pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant :
“Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux !”
Devant le coup de patte des pharisiens, Jésus réagit. Il va, par des images très simples, très évocatrices, dévoiler toute sa tendresse à l’égard des pécheurs.
Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C’est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l’on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d’attendre ou de battre la campagne…
“Ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu’un seul de ces petits périsse”
Il emploiera tous les moyens pour ramener les égarés et ne ménagera pas plus sa peine que la femme qu’Il dépeint, balayant de la cave au grenier pour retrouver sa drachme.
Au premier bon mouvement du fils prodigue, ce Père verra …et de loin… et se précipitera, le cœur rempli à craquer de miséricorde et d’amour, comme le père dont Il nous conte l’histoire et l’anxieuse attente.
Et le couplet sur le frère aîné montre bien notre incompréhension totale, à l’exemple des scribes et des pharisiens arrêtés, butés qu’ils sont, sur la faute trop réelle du cadet, mais incapables, eux, de comprendre la miséricorde du Père. C’est le cri de la Miséricorde divine face à notre misère qui clôt le débat :
“Mais son Père lui dit : Mon enfant, en tout temps tu es avec moi : mais il fallait festoyer et se réjouir ; puisque ton frère que voici était mort, et est revenu à la vie ; et il était perdu, et il est retrouvé !”
Voilà pourquoi Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux !
Eux aussi sont les fils très aimés du Père et de son Envoyé.
Père Gabriel