Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

Guérison de la femme courbée

Méditation de l’Évangile du lundi 30 octobre

“Or, intervint le chef de la synagogue, indigné que Jésus eût guéri le jour du sabbat…C’est bien l’esprit et la lettre, l’amour en face du règlement tracassier… Jésus, en plus, a le chic pour trouver des images lumineuses ou des comparaisons savoureuses comme celles de son âne que l’on mène à boire, même le jour du sabbat !

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,10-17.

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

 

Méditation de l’évangile du lundi 30 octobre

Dans la guérison de la femme courbée depuis dix-huit ans, on retrouve de nouveau tout le problème de la foi vivante. Jésus guérit cette femme ; le miracle est évident.

“L’ayant vue, Jésus l’appela et lui dit : “Femme, tu es guérie de ton infirmité”. Et Il lui imposa les mains. Et aussitôt, elle se redressa puis elle rendit gloire à Dieu”

Sa foi, à elle, n’est pas à mettre en doute. Le signe de sa guérison la fait éclater de reconnaissance. Elle loue Dieu.

Par contre,si le chef de la synagogue a bien enregistré le miracle, pour lui, il n’est que le signe de la folie de ce prophète qui ose guérir un jour de sabbat, dans la synagogue !…

“Or, intervint le chef de la synagogue, indigné que Jésus eût guéri le jour du sabbat. Et Il disait au peuple : Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler. Venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat”

Devant la réponse de Jésus, il y a deux groupes parmi tous ces témoins du miracle : le peuple, la foule, qui se joignent à l’enthousiasme de la miraculée, et le chef de la synagogue et les savants, confus mais furieux. Pour eux, le miracle n’est pas un signe de Dieu. Ils sont totalement étrangers à la lumière de la foi.

“Et pendant qu’Il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus. Et toute la foule se réjouissait des miracles accomplis par Lui”

C’est bien l’esprit et la lettre, l’amour en face du règlement tracassier… Jésus, en plus, a le chic pour trouver des images lumineuses ou des comparaisons savoureuses comme celles de son âne que l’on mène à boire, même le jour du sabbat !

Les vieilles chouettes hypocrites en sont toutes éblouies, et le peuple jubile.

Père Gabriel