Méditation de l’évangile du lundi 9 mai
Jésus se donne comme le Bon Pasteur :”Je suis le Bon Pasteur”. La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 1-10
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
Méditation de l’évangile du lundi 9 mai
Jésus se donne comme le Bon Pasteur :”Je suis le Bon Pasteur”. La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu. Car Jésus connaît les hommes de cette même connaissance dont Il connaît le Père et que le Père connaît : “Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que Moi aussi Je connais mon Père”
Et la finale de ce passage s’ouvre sur le désir universel de Dieu de nous rejoindre tous à travers la mort : “Et J’offre ma vie pour mes brebis”, les brebis en général, tous les hommes, ce qu’Il explique parfaitement en disant : “Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail. Il faut que Je les conduise aussi, et elles entendront ma voix”
Comme nous avons rétréci l’amour de Dieu ! Dans sa mort, Il nous rejoint tous. N’est-ce pas là le sens de son sacrifice qui se révèle à nous ? Il accepte la mort pour ouvrir le Chemin vers le Père.
Le sacrifice de Jésus n’a rien à voir avec les sacrifices de l’Ancienne Loi. Déjà Dieu y criait son dégoût pour le sang des victimes ! Comment pourrait-Il prendre un plaisir quelconque dans la mort de son propre Fils ? Mais peu à peu, Jésus nous révèle le sens profond de sa venue.
“Mon Père m’aime, c’est pour ce motif que J’offre ma vie pour la prendre de nouveau. Personne ne me l’a enlevée, mais Je l’offre de moi-même. J’ai le pouvoir de l’offrir et le pouvoir de la reprendre : tel est le commandement que J’ai reçu de mon Père “
Oui, son sacrifice est d’une tout autre nature que les sacrifices anciens.
Père Gabriel