Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié; Il est ressuscité Marc 16,6

La veuve de Naïm

Méditation de l’Évangile du mardi 17 septembre

Peut-il y avoir douleur plus navrante que celle de cette veuve portant en terre son fils unique ? Il a fallu que Jésus croise cette misère extrême pour vous montrer combien Il était près de nos pires détresses. Car, devant la grande souffrance humaine, Jésus est toujours présent. Aujourd’hui, les pleurs de cette veuve de Naïm le bouleversent. Il aura un mot de tendresse à son égard. “Ne pleure pas”.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.

En ce temps-là,
Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.

La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.

Méditation de l’Évangile du mardi 17 septembre

« Et il arriva le mois suivant qu’Il se rendit à une ville nommée Naïm. Et ses disciples faisaient route avec Lui, ainsi qu’une foule nombreuse ».

Ses disciples font route avec Lui et sillonnent toute la Palestine. N’était-Il pas le grand Ami ? N’est-ce pas bien souvent dans l’effort des marches et les incidents du chemin que l’amitié se révèle ?

« Quand Jésus fut près de la porte de la ville, voilà qu’on portait en terre un mort, un fils unique dont la mère était veuve ; et il y avait une foule considérable de la ville. En le voyant, le Seigneur eut pitié d’elle et lui dit : « Ne pleure pas. Puis s’approchant, Il toucha le cercueil et les porteurs s’arrêtèrent. Et Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi. » Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler. Et Il le remit à sa mère.

Peut-il y avoir douleur plus navrante que celle de cette veuve portant en terre son fils unique ? Il a fallu que Jésus croise cette misère extrême pour vous montrer combien Il était près de nos pires détresses.

Car, devant la grande souffrance humaine, Jésus est toujours présent. Aujourd’hui, les pleurs de cette veuve de Naïm le bouleversent. Il aura un mot de tendresse à son égard. “Ne pleure pas”.

On a tant besoin de ce mot de l’amitié, même maladroite, en ces circonstances ! Et les larmes de cette mère entraînent chez Lui un geste fou.

Mais à travers elle, ce sont toutes les mères en deuil que Jésus rejoint. Peut-être vos fils ont-ils perdu la vie terrestre, mais Jésus vous dit comme à la veuve de Naïm : la mort n’est qu’un sommeil. Et grâce à Lui, Jésus, votre fils s’est levé pour la Vraie Vie, et pour parler avec le Père et avec vous, dans la communion des Saints.

Jésus était vraiment le Fils de l’homme, un homme capable de comprendre nos détresses et de les voir. Nous voyons si mal la souffrance des autres.

C’est cette petite fille du Quart-Monde, disant, dans une naïveté qui nous condamne : « Les riches, ce n’est pas de leur faute, ils ne vous voient pas. » Jésus, Lui, sait voir.

Père Gabriel